• Musée de la musique : les instruments nationaux, Ispahan

    Visité le 29 juin

    "Ouvert en décembre 2015 par un groupe de passionnés de musique, ce musée est tout simplement exceptionnel en son genre et unique en Iran. Commencée par Mehrdad Jeihooni et Shahriar Shokrani au début des années 1980, ce qui n'était qu'une simple collection d'instruments s'est enrichie au fil des ans jusqu'à devenir un héritage, un témoignage d'une importance capitale sur la culture et les traditions musicales iraniennes et leur évolution au fil des siècles."

    Le petit Futé.

    La première salle, consacrée aux percussions et aux cordes, présente les instruments nationaux, avec en particulier une très belle collection de tars.

    Dans ce musée on peux également trouver quelques modèles rares comme un târ vieux de près d'un siècle ou un autre, au dos creux spécialement conçu pour les femmes enceintes (pas de photos ici).

    Il fut un temps en Iran ou même les femmes pouvaient jouer de la musique. Pour les époques où la musique était interdite, il existait des instruments miniaturisés et plats, qui pouvaient être cachés sous les vêtements.

     

    Musée de la musique, IspahanKamâncheh

    Kamânche, kamancheh, keman, kemanche, kamança ou kemânçe, en persan کمانچه, « archet », désigne une famille d'instruments à cordes frottées d'origine iranienne répandue du Moyen-Orient aux Balkans ou à l'Asie centrale et au Maroc. Il s'agit d'une vièle à pique rustique assez proches de diverses formes du rabâb, les termes étant parfois interchangeables. Son origine remonte au moins au IXe siècle.

    On le trouve en Iran, en Arménie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Turquie et en Ouzbékistan. Au Tadjikistan et au Turkménistan on le trouve sous le nom de ghaychak ou ghijak (à ne pas confondre avec le ghaychak iranien), au Cachemire sous le nom de kashmiri saz, au Kazakhstan sous le nom de Gizhak, et au Xinjiang (cultures tajik, kazakhe et ouïghour), en Chine, sous le nom d’aijeke. Il est très proche de la djoza irakienne.

     

    Musée de la musique, Ispahan    Musée de la musique, IspahanTâr                                                                                      Târ 

    Musée de la musique, IspahanTâr

    Le târ est un instrument à cordes pincées trouvé en Perse, en Azerbaïdjan, en Géorgie, en Arménie, en Turquie, en Ouzbékistan et au Tadjikistan. C'est un luth à long manche avec un corps en forme de double cœur.

    Le mot تار târ signifie "corde" en persan. Les interprètes sont appelés tarzen. Le tar est le principal symbole de la culture azerbaïdjanaise. En 2003, le mougham azerbaïdjanais a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l’UNESCO et a créé des conditions pour la reconnaissance du tar, du kamantcha et du gaval, les trois instruments composant le mougham. « La facture et la pratique musicale du tar, instrument à cordes à long manche » ont été inscrites en 2012 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

    Musée de la musique, Ispahan    Musée de la musique, IspahanSetâr                                                                                    Oud

    L'oud, en arabe عود, en arménien Ուդ est un instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce, en Azerbaïdjan et en Arménie. Son nom vient de l'arabe al-oud signifiant « le bois ».

    Le barbat persan en est très certainement à l'origine, mais si cet instrument existe encore à titre symbolique en Iran, il y est très peu répandu et il a été réinventé récemment à partir d'archives.

     

    Luth à manche court, il a été l'objet d'ouvrages de référence des musicologues musulmans de l'époque médiévale. L'oud a comme points communs avec le luth le nombre de cordes et la forme de l'instrument, mais il n'a pas de frettes.

    Musée de la musique, IspahanTombâk Zorkhâneh

    Musée de la musique, IspahanTombâk

    Le tombak, en persan تنبک-تمبک ou zarb ضرب, nommé aussi tonbak, donbak ou dombak, est un instrument de percussion à excitation digitale originaire d'Iran. Le nom "tombak" viendrait des sons produits par les frappes principales : tom (au centre de la peau, grave) et bak (au bord, et aiguë). Il appartient à la famille des membranophones et plus précisément des tambours en gobelet répandus en Asie, Europe de l'Est et Afrique. Bien qu'il y ait des similarités entre tous les instruments à percussion de cette forme, les techniques utilisées pour jouer le tombak sont probablement les plus élaborées.

    Musée de la musique, Ispahan, Bass Qeychak    Musée de la musique, Ispahan, Chang CelticBass Qeychak                                                                        Chang Celtic

    Musée de la musique, Ispahan, QânurQânun

    Musée de la musique, Ispahan, QânurQânun

    Le Qânun ou kanoun, en persan قاﻧﻮﻥ aussi transcrit « kanun », « qanun », « qanoun » ou « quanoun », « kanon », aussi appelé « kanonaki » ou « kalong », est un instrument à cordes pincées de la famille des cithares sur table, très répandu dans le monde arabe, en Asie du Sud-Ouest ainsi qu'en Grèce et dans le Turkestan. Il ne faut pas le confondre avec le santour, dont les cordes sont frappées. Son nom dériverait du grec « κανών » signifiant « la mesure », qui était aussi le nom donné à un instrument monocorde destiné à l’étude des intervalles en musique et connu déjà de Pythagore.

    La plus ancienne mention de cet instrument dans la littérature arabe se trouve dans les contes des Mille et une nuits au Xe siècle.

    Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanoun

     

    « Oeuvres du Musée arménien Vânk, IspahanMusée de la musique : les instruments régionaux, Ispahan »
    Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :